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Exposition

VIDEO SURVEILLANCE TAKING THE VISIBLE BY SURPRISE

Points de vue, détournements, formes d’expressions et de dissonances face aux dispositifs de vidéosurveillance sont proposés dans cette exposition collective rassemblant photographies, projections et installations.

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Vidéo surveillance
Sur-prise du visible

Curated by Laurent Carlier 

An exhibition organised and co-produced with Les Réseaux de la Création. 

from 22 October 2021 to 9 January 2022. 

Exhibiting artists: ACHAB, Antoine Mermet, Ceren Paydas, Christof Nüssli, Cynthia Charpentreau, Danielle Baskin, Pierre Cassou-Noguès / Stéphane Degoutin / Gwenola Wagon, Kurt Caviezel, Autodrône (Leïla Chaix), Liad Hussein Kantorowicz, Loopsider, La Quadrature du Net, Oxytocine (Julia Maura), Shinseungback Kimyonghun, Thaddé Comar, Franck Vigroux & Gregory Robin. 

 

Free admission 

Opening Hours 

Wednesday to Friday: 1.30-6.30 pm 

Saturday and Sunday: 1.30-7 pm 

Thursday 21 October 2021: 

- Part one: Vernissage at the Lavoir Numérique at 6 pm. 

- Part two: Amesys vs. Habiter le bruit, an audio-visual concert with Somaticae & Laurent Carlier and M Δ G N Δ, an audio-visual concert and dance performance with Annabelle Playe, Marcela Santander Corvalan & Nadia Ratsimandresy at the Générateur, 16 rue Charles Frérot, 94250 Gentilly at 8.30 pm. 


More information to come. 


Thursday 2 December at 7 pm 
Guided tour: click here to reserve 

 

Ever since the panopticon was designed at the end of the 18th century, surveillance has become more and more widespread, making its way into everyday life much in the same way as electricity, photography and globalisation. 

Video surveillance saw the light of day during the Third Reich, starting out as a system for observing and controlling the launching of missiles from a safe distance. In addition to this military application, video surveillance went on to be marketed for other uses in the USA.  

Like the colonising, logocentric eye of identity-oriented policies driven by a desire to collect and commodify data, video surveillance also serves a capitalist conception of the body as seen through the prism of its capacity to work. 

Mass surveillance leads to a war on dissent, non-conformist ideas and non-profitable lifestyles. Moreover, accepting that filming the body and transforming it into a profile is permissible implies submission to ideological and technological determinism. 

And therein lies the crux of the ethical and artistic questions that arise from the relationship between control and trust, identity and otherness, innovating and updating and between power and authority. 

But certain practices can take video surveillance by surprise! 

In fact, some of them - and not necessarily artistic practices - escape from this system of control and compliance with the narrative of the powers that be. 

This exhibition presents a selection of practices that postulate ways out of the regime and new narratives. 

Trying to identify faces in the clouds, preventing technocrats from regulating our cities and our lives by using the plan, the machine and new technologies of social control, keeping an eye out for the meteorites that tear through the sky, making up stories about the lives of people in a world where dreams of automation have been pushed to the limit, questioning the notion of desire that lies behind video surveillance and the relationship of power between the watcher and the person under surveillance, taking into account the impact of video surveillance systems on perceptions and non-human lives, studying the tactics of becoming anonymous, untraceable and invisible, as well as the use of encryption as a means of resisting political and technological dictatorships, becoming a chameleon by exaggerating the contradiction between wearing a mask and facial recognition, facing up to the cynicism of morbid technological solutionism by making the world and society more meaningful, plucking the leaves off columbines as you count the days left before you leave school for good, laughing out loud at a compilation of CCTV images of robberies regularly interrupted by advertising slogans, embarking on a musical and poetic interlude dealing with the surveillance of mass surveillance and the role therein played by Panoptech. 

This group exhibition brings together photos, films and installations, and presents a variety of points of view and reinterpretations, forms of expression and dissonances that are a reaction to video surveillance systems. 

 

Laurent Carlier 

A télécharger

Exposition organisée et co-produite avec les Réseaux de la création.
Programmation dans le cadre de NEMO - Biennale Internationale des arts numériques de la Région Île-de-France, produite par le CENTQUATRE-PARIS.

Némo, Biennale Internationale des Arts Numériques de la Région Île de France

3 MOIS D’ÉVÉNEMENTS : 9 OCT.21 – 9 JAN.22  
➔ Des expositions, spectacles / performances, concerts, rencontres / conférences…
➔ Dans une trentaine de lieux répartis sur le territoire francilien
Consacrée aux arts numériques, aux performances audiovisuelles, au spectacle vivant en
prises avec les nouvelles technologies ainsi qu’aux rapports entre arts et sciences, la Biennale Némo s’est, au fil des années, placée en tête de file des manifestations d’art, de sciences et de technologie, avec une notoriété nationale et internationale aujourd’hui bien acquise.

L’objectif de la Biennale Némo est d’offrir à cette création une visibilité sur le territoire francilien, incluant une grande diversité de villes et de lieux partenaires, avec une volonté affirmée de toucher un public le plus large possible et d’inscrire dans les imaginaires collectifs la particularité de ces nouveaux médiums de création (création musicale et visuelle conjointe, art contemporain numérique, danse et théâtre augmentés par les nouvelles technologies ou interrogeant celles-ci, créations numériques dans l’espace public…).

La prochaine édition de la Biennale Némo aura lieu du 9 octobre 2021 au 9 janvier 2022, au CENTQUATRE-PARIS, où aura lieu la soirée de lancement de la Biennale, sa grande exposition et plusieurs spectacles et performances, ainsi que dans une trentaine de lieux en Île-de-France (centres d’art, galeries publiques, privées ou associatives, théâtres de ville, scènes nationales, friches industrielles, lieux patrimoniaux, lieux de musiques actuelles…).

Cette édition aura pour thématique centrale « Au-delà du réel ? Révéler l’invisible par l’art, la science et la technologie » :
Après avoir questionné une plausible autonomie des machines, les ressorts du hasard dans la création numérique et l’éventuel remplacement de l’humanité par des espèces technologiques, la Biennale Némo s’attachera à tester la capacité des arts et des technologies à révéler ce qui nous est invisible, qu’il s’agisse de phénomènes naturels, artistiques ou sociétaux. Nombre d’artistes contemporains font œuvre de phénomènes astrophysiques, magnétiques, chimiques, nucléaires mais aussi sociétaux, économiques, sociologiques par la manifestation de l’imperceptible et la production de nouvelles cartographies du « réel ». Se réinvente alors un art de l’infiniment petit ou de l’infiniment grand, celui qui tend l’oreille au bas bruit, aux signaux faibles et s’aventure en zones critiques. Relire le réel, mettre en doute les néo-vérités, et faire ainsi jaillir, au creux de l’invisible du monde réel, de nouvelles formes esthétiques et une autre perception du monde qui nous entoure. Que nous révèlent les sciences et les technologies quand elles s’augmentent des imaginaires artistiques ? Quels sont les impensés de la culture numérique, scientifique et leurs impacts sur nos vies et notre avenir ?

Cette 4e édition de la Biennale Némo s’attachera ainsi à révéler les artistes et courants de cette création, invitant ses spectateurs à, selon la formule de l’astrophysicien Michel Cassé, « adapter nos yeux à ce qu’ils ne peuvent pas voir ».

La précédente édition de la Biennale s’est déroulée du 3 octobre 2019 au 9 février 2020, dans 35 villes d’Île-de-France et 59 lieux partenaires, présentant le travail de 337 artistes au cours des 90 événements et 16 expositions qui l’ont constituée, pour un total de 108 600 spectateurs.

La conception et la réalisation de la Biennale est assurée depuis le 1er juillet 2019 par le CENTQUATRE-PARIS, dans le cadre de ses activités d’ingénieries culturelles.
https://www.biennalenemo.fr/

L’association Les Réseaux de la Création a pour but de promouvoir et fédérer la pratique de la vidéo numérique sous ses diverses formes, par l’édition, l’édition multimédia, par la production audiovisuelle et multimédia et par l’organisation d’événements et de toutes autres manifestations présentant un caractère artistique, pédagogique : ateliers, projections, festivals, nouvelles technologies, débats, échanges internationaux…

Les Réseaux de la Création ont organisé pendant 3 ans son Festival de vidéos de 3 à 6 minutes pour l’internet, ceci à la suite du concours lancé par Villes-Internet. Ce Festival de courts-métrages aux nombreux sponsors et partenaires, s’est ensuite transformé en Vision’R VJ Festival, en 2006. En 2006 et 2007 c’est l’agence Noria qui en a assuré la production.

Depuis 2009, Les Réseaux de la Création sont co-organisateurs des soirées mensuelles IRL Performances, avec l’association KSKF, et accueillies par le Centre Mercœur (Paris 11).

Autour de Vision’R et d’IRL Performances, s’est cristallisé Mercore VJ Lab, pôle VJ transdisciplinaire constitué également des ateliers de création VJ, et d’axes d’observation et de réflexion.

http://reseaux-creation.org